Cidade de Deus
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:02:00
C'est jamais la
faute de personne.

:02:01
C'est toujours
quelqu'un d'autre.

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C'est la faute
de mon grand-père.

:02:06
Et après, ils nous
mettent la pression !

:02:08
Bonne soirée, m'dame.
:02:13
Je connais ce type.
:02:14
Il habite la Cité.
Il nous reconnaîtra.

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Et alors ? Il ne s'inquiètera pas,
si on prend le fric de son patron.

:02:20
D'accord. On y va.
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Alors, les gamins ?
Vous n'êtes pas de la Cité de Dieu ?

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Si.
:02:30
Je laisse passer l'un
d'entre vous sans payer.

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Vous devriez étudier,
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pour pouvoir
sortir de ce taudis.

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Il y a trop de
flics et de truands.

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Vous avez étudié ?
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J'étais à l'école
et à l'armée.

:02:48
J'étais le meilleur tireur
d'élite de la caserne.

:02:52
Ce boulot est tout ce que
j'ai pu trouver en sortant.

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Mais, je fais du karaté. Si
je suis engagé quelque part,

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je quitterai la favela.
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Vous vous battez, alors ?
:03:02
Non, je suis pour
la paix et l'amour.

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Mais, si je dois...
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Il ne savait pas
qu'il allait devoir...

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Mais pas encore. Il n'est pas encore temps
de raconter l'histoire de Manu Tombeur.

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- On devrait descendre.
- On y va.

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- Au revoir.
- Merci.

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À plus.
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Je n'ai pas pu le faire.
Il était tellement cool.

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Ouais, carrément.
C'est le frère de Gerson.

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Allez, on rentre.
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Il n'y a rien ici, à part
cette boulangerie, là-bas.

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Qu'est-ce que tu veux dire ?
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Je sais pas trop.
"Ceci est un hold-up."

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Voilà mon numéro.
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- Tu aimes le style soul ou groovy ?
- Soul.

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Ça n'a pas marché non plus.
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La vendeuse était
vraiment trop sexy.

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Et elle a flirté avec moi.
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Tu m'appelleras ?
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Je n'ai pas pu la braquer,
elle était tellement cool.


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