:40:00
Il essaie en quelque sorte
de nous montrer la divinité.
:40:04
L'artiste moderne la réduit
à la forme et à la couleur.
:40:08
Mais quand on regarde
ce Miró...
:40:12
on a l'impression
que c'est la même chose.
:40:14
C'est merveilleux, Raymond.
:40:19
À dire vrai, j'ai toujours
préféré l'oeuvre des maîtres.
:40:23
- Rembrandt, Michel-Ange.
- Voulez-vous m'excuser ?
:40:26
- Oh, certainement.
- El, c'est vraiment merveilleux.
:40:30
Cathy, qui est cet homme ?
Tout le monde est en émoi.
:40:33
Par tous les saints, pourquoi ?
À cause de cet article ridicule ?
:40:35
Qui est-ce ?
:40:37
C'est Raymond Deagan.
Le fils d'Otis Deagan.
:40:41
Votre jardinier ?
:40:42
Il est décédé, et Raymond
a repris son travail.
:40:44
Vous avez l'air d'être en termes
bien familiers avec lui.
:40:46
"En termes familiers."
Qu'est-ce que ça veut dire ?
:40:48
Il a un point de vue
très intéressant sur Miró.
:40:52
Mon Dieu, il est tard, je dois faire
nettoyer mes tapis pour demain.
:40:55
- Quand viennent les traiteurs ?
- Ils ont dit 4 heures.
:40:57
- Je viendrai tôt pour vous soutenir.
- Vous êtes adorable.
:41:25
Entrez. Entrez.
:41:32
Je ne suis pas
contre l'intégration.
:41:35
Je crois que c'est la démarche
la plus chrétienne qui soit.
:41:38
Mais je pense que
ce qui est arrivé à Little Rock...
:41:40
aurait très bien pu arriver
ici, à Hartford.
:41:42
- Sottises.
- Pourquoi cela ?
:41:44
D'abord, il n'y a pas de gouverneur
Faubus, dans le Connecticut.
:41:47
Mais la raison principale...
Il n'y a pas de Noirs.
:41:52
Non, mais il y a quelques éléments
en faveur de l'intégration...
:41:56
qui sont assez dangereux,
ici, à Hartford.
:41:58
- Dangereux ?
- Oh, oui.