:06:01
se laisse influencer
par des journalistes ?
:06:04
Je vous aurais défendu.
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Je peux vous défendre
devant n'importe quelle attaque...
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parce que cette peinture
est fantastique.
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Comme toujours.
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Mais un portrait
de Vladimir Lénine...
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pourrait offenser
bon nombre de gens...
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en particulier mon père.
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Vous me mettez vraiment
dans une situation impossible.
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Je vous demande d'accepter
de changer cet unique détail.
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C'est contre mes principes.
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Ah oui ? Vous avez oublié
vos principes...
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pour venir à nos petites soirées
et dîner à notre table,
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alors j'espère
que vous réfléchirez.
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- A la maison !
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A la maison !
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Tu as ameuté une sacrée
foule, là dehors...
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La moitié te prend
pour le Diable...
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L'autre a fait de toi
un héros.
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Dis-moi honnêtement
ce que tu penses.
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"A coucher avec des chiens,
on attrape des puces."
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Non, serieusement,
tout ça me fait vraiment peur.
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Pourquoi ?
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Parce que je me demande
s'il n'a pas raison.
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Je me montre peut-être idiot,
je risque trop.
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Diego, tu ne peux pas perdre.
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Oublie un peu
ton intégrité artistique.
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Tu en as fait des mieux,
et il y en aura d'autres.
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Mais quoiqu'il arrive,
tu as exalté le peuple.
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Tu as réussi à les passionner
pour leurs idéaux.
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Aucun autre peintre
n'est capable d'en dire autant.
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Il peut venir demain
et tout faire détruire.
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Tu auras quand-même gagné.
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Peut-être bien.
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Il n'a pas assez de couilles.
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Diego !
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Señor Rivera.
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Pour la dernière fois, je vous
somme de réviser votre position.