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Les personnages sont originaux...
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et décrits avec soin.
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La mère...portée sur la boisson
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prompte à se chamailler
avec les femmes de ménage.
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Le frère...
toujours dans un état semi-comateux.
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Et j'aime beaucoup la petite amie...
la figure type du coeur sur la main.
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J'ai un petit faible pour elle.
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Vous aimez vos personnages.
Cela se sent à travers votre écriture.
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Merci beaucoup.
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Je ne le voyais pas sous cet angle là.
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Ma seule critique...
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Oh, oui. Je vous en prie,
c'est ce que je recherche.
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Il vous faut une fin.
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Je sais. Simplement...
je ne sais pas quelle fin lui donner.
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C'est à vous de la trouver.
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Et si je peux vous être utile.
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A vrai dire, je n'ai pas réussi
à intégrer Stanford.
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Alors il me sera difficile
de travailler avec vous.
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Je veux être un bon écrivain,
Mr. Skinner...
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mais je crains...
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si je ne parviens pas
à m'échapper d'Orange County...
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de ne jamais y arriver.
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Vous n'avez pas à le redouter.
Vous êtes un bon écrivain.
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Et tout bon écrivain
entretient une relation ambigüe...
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avec l'endroit où il a grandi...
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Joyce, Faulkner, Tolstoï.
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Et c'est un aspect de votre histoire
que j'apprécie particulièrement.
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Les rapports y sont très conflictuels.
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Car au commencement,
on pense que ces gens sont fichus.
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On se dit que cette famille
va droit dans le mur, et puis...
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en avançant dans le récit,
on voit qu'il existe...
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derrière la façade,
des liens très réels.
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Très profonds.
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Voici ce que j'ai tiré de votre histoire...
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Même dans un monde peuplé
de gens superficiels...
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stupides et égoïstes...