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La différence entre elle
et Eddie "Bongo",
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c'est qu'elle ne lançait pas de vannes,
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alors qu'Eddie adorait ça.
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Joe Hunter dit toujours
qu'il pensait qu'Eddie Bongo
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devait s'entraîner la nuit
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parce qu'il en sortait des bonnes.
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Jamerson était
sa victime de prédilection.
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Jamerson, qui voulait jamais
être en reste, devenait livide,
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pendant qu'Eddie étrillait sa mère.
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Mais c'était pas cool
de se fâcher pour ça,
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alors il attendait que ça se tasse.
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Une des choses que j'ai remarquées
en tant que réalisateur,
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c'est qu'ils sont hyper-décontractés.
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Ils jouent un morceau qui balance,
d'une énergie incroyable,
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eux, ils jouent leur truc, c'est tout.
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La combinaison
du travail d'équipe et de la structure
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donne cette force.
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Là, c'est Kasuku Mafia au saxo,
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c'est lui qui avait joué ce solo,
à l'époque.
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J'ai transcrit son solo note par note
et je lui ai fait jouer,
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c'est lui qui joue le même solo
et les mêmes phrases
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qu'il y a 35 ans.
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A l'époque, il s'appelait
Norris Patterson.
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C'était lui avec le chapeau.
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Oui, avec le bouc.
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C'est un type intéressant.
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Il est végétarien depuis 30 ou 40 ans
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et il s'inflige des jeûnes
qui durent 40 jours.
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- Mais il joue toujours.
- On le voit!
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Là, c'est Ernie Rodgers au saxo.
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Il jouait des cuivres
au début de la Motown.
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Marcus Belgrave, musicien de jazz,
a joué pour la Motown.
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Il était trompettiste.
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J'adore Harper.
J'aime ce qu'il a fait avec ce morceau.
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C'est une belle chanson.
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Le son Motown a fait du chemin
depuis le twist,
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le blues et le doo-wop de ses débuts.
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C'est fou comme cet endroit est intact.