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L'odeur. C'est la première
chose qui vous frappe -
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vous promettant tout en
échange de votre âme.
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Et la chaleur.
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Votre tee-shirt devient
très vite un torchon.
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Et vous ne vous souvenez plus
de votre nom
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ni même ce que vous fuyiez
en venant ici.
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Mais pendant la nuit, il y
a un peu d'air.
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La rivière est belle.
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On pourrait vous pardonner de
penser qu'il n'y a pas de guerre,
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que les coups de feu sont
des feux d'artifices,
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que seul compte le plaisir.
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Une pipe d'opium,
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ou le contact d'une fille qui
parfois vous dit qu'elle vous aime.
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Et quelque chose arrive,
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comme vous le pressentiez,
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et rien ne sera plus jamais pareil.
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Monsieur Fowler.
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Merci d'être venu.
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Je suis désolé de vous
déranger à cette heure.
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J'en sais à peu près autant que vous.
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Il est américain.
A peu près trente ans.
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Il travaille pour la Mission d'Aide Economique.
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Et je l'aime bien.
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C'est vraiment un bon gars. Sérieux.
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Pas comme ces braillards
en bas au Continental.
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C'est un américain tranquille.
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Oui. Un américain très tranquille.
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Il est mort, hein ?
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Non, non, je ne suis pas le coupable.
J'ai juste fait le rapprochement.