:08:00
je lui ai demandé s'il était
Arnold Friedman, il a dit, oui.
:08:04
J'ai dit: "J'ai un paquet pour
vous. Signez ici." Il l'a fait.
:08:09
Nous sommes revenus
une heure plus tard.
:08:11
Ça lui a laissé
le temps de le lire.
:08:15
J'avais mis une veste bleue par
dessus l'uniforme de facteur.
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"J'ai un mandat de perquisition
pour pornographie infantile."
:08:23
Il a répondu:
"Il n'y a rien de tel ici."
:08:25
J'ai dit:
"Vous ne me reconnaissez pas?"
:08:27
"J'étais ici il y a une heure."
:08:29
Il a dit: "Non". Alors, j'ai
enlevé ma veste et j'ai dit:
:08:32
"Et maintenant,
vous me reconnaissez."
:08:33
"Ah, oui, d'accord.
:08:36
"Le magazine est là-haut."
:08:38
Nous sommes montés.
:08:40
Le journal était dans
un tiroir de la commode.
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Il pensait que c'était tout.
:08:46
Mais nous lui avons dit...
:08:48
que nous allions
fouiller la maison.
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Sa femme est arrivée
à ce moment-là.
:08:57
Je pensais qu'ils cherchaient
de la marijuna...
:09:00
ou quelque chose comme ça.
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A vrai dire, je ne savais pas
ce qu'ils cherchaient.
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Je pensais que c'était
une grossière erreur.
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Nous sommes d'abord allés
dans son bureau.
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Je me souviens qu'au moment
d'ouvrir un tiroir...
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M. Friedman s'est jeté
sur moi en disant:
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"Attendez! Je m'en occupe."
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Et il a dit:
"Voilà, tout est là."
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Il y avait une grosse enveloppe
qui venait de Hollande...
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et qui contenait
de la pornographie infantile.
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Et il a ajouté:
"Voilà, il n'y a que ça."
:09:35
J'ai répondu: "C'est bien, mais
nous continuons à fouiller."
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E il a dit: "Je ne comprends pas
pourquoi vous continuez...
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"Je vous dis que tout est là."
:09:43
"C'est qu'on
ne vous croit pas."
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Il ne les laissait pas
traîner dans la cuisine.
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Il n'en était pas fier
et les cachait.
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Il avait un bureau en bas.
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Pas comme s'il était ici.
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Il fallait descendre et tourner
encore pour y arriver.