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Il m'a dit qu'il voulait
plaider coupable.
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En 1988, il paraissait
impossible...
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qu'un jury de Nassau,
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qui lisait les journaux
depuis un an,
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puisse avoir envie d'écouter
une quelconque défense.
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Je ne voulais pas passer
100 ans en prison.
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Jesse avait toujours clamé
son innocence.
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Je refuse de négocier
pour des innocents.
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J'ai tout d'abord refusé.
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Tu es innocent,
tu ne plaideras pas coupable.
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C'est là qu'il m'a dit...
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qu'il voulait me parler.
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Et, les larmes aux yeux,
il m'a dit...
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avoir été violé par son père.
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Que même s'il n'appréciait pas
le côté sexuel de la chose,
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il aimait l'attention portée
par son père à ces moments-là.
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Et que...
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quand il avait dit que
rien ne s'était passé,
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ce n'était pas tout à fait vrai.
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Peter Panaro était
personnellement convaincu...
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que mon père m'avait violé.
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Rien de ce que je pouvais dire
ne l'en aurait dissuadé.
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Jesse pensait que
si le juge Boklan savait...
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qu'il était aussi
une victime de son père,
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elle pourrait considérer
les négociations...
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sous un jour meilleur.
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Il a fomenté cette stratégie.
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J'ai été gavé de l'histoire
inventée par Peter Panaro.
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Il me dictait ce que je devais
dire pour faire bien.
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Je lui ai dit que
je ne le ferais pas.
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Que s'il plaidait coupable
devant la cour,
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il devrait avouer 14 fois
des actes de sodomie.
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"Je ne te laisserais pas faire,
sauf si tu avoues."
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Il m'a regardé droit
dans les yeux...