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Journaliste
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Sociologue.
Écrivain de langue basque
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Président du Gouvernement Basque
(PNV) de 1980 à 1985.
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Ex-président
de Eusko Alkartasuna (EA)
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Musicien
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Psychosociologue
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Je dirais que ça ressemble
davantage à un archipel,
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à de nombreuses petites îles,
plutòt qu'à une grande île.
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Il est clair
qu'il y a deux pòles
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qui influent sur ce conflit :
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l'ETA et le gouvernement de Madrid.
C'est évident.
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Ces deux camps opposés
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entravent une chose primordiale :
la compréhension mutuelle.
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Aujourd'hui, c'est blanc ou noir.
Ou tu es avec moi ou tu es contre moi.
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On oublie
toutes les nuances intermédiaires,
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les plus belles,
les plus enrichissantes.
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Ça commence en mettant une étiquette
sur des gens comme moi.
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Des gens qu'ils trouvent ambigus,
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qu'ils qualifient en ces termes cruels,
"d'une équidistance lâche".
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On nous a déjà reproché
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d'avoir choisi la facilité, et acheté
cette liberté en évitant l'engagement,
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en refusant de voir
ce que nous avons sous le nez.
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On ne peut recourir au dogmatisme
cautionné par la violence,
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la violence des armes,
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ni à celle du monopole
de la force de l'État.
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Je ne veux pas être équidistant,
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mais le mal, je le vois
d'un côté comme de l'autre.
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C'est un des traits
de la confrontation sociale :
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il faut prendre parti.
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Il n'est pas politiquement correct
d'adopter une attitude floue,
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car on va vous traiter de mou,
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d'indéfini, de lâche,
d'opportuniste.