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En regardant bien, on peut lire
le graffiti: "La nature rit la dernière."
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Mon ami Dylan Kussman,
qui apparaît dans ce film,
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a vu ce graffiti sur un mur
et m'en a parlé.
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Je me suis dit que ça résumait tout.
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On peut protéger l'environnement,
sauver la Terre, l'humanité, les animaux.
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En définitive, peu importe, parce que
la nature sera encore là bien après nous.
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C'est une véritable église de Vancouver,
près de notre hôtel,
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juste en face de chez Tom, alors
on pouvait aller bosser au saut du lit.
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Presque. C'était mon lieu de tournage préféré.
Je rentrais déjeuner chez moi.
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Ce n'était pas comme ça, au départ.
On a habillé ce décor.
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On ne pouvait pas rester,
car il y avait un office le lendemain.
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Sur la bande-son, on ne m'entend pas
crier sur les pigeons pour qu'ils partent.
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On a fait ça sans trucage.
Un cascadeur est descendu du toit de l'église.
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C'est dingue qu'on ait pu faire ça.
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Notre producteur, Ralph Winter,
devait avoir de l'influence sur l'église.
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Gary Jensen devait monter
son matériel là-haut.
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Gary sait y faire avec des trucs
comme les ralentisseurs,
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Ies câblages étranges,
surtout dans des lieux insolites.
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C'est super, car on n'a pas besoin
d'insérer le personnage dans l'image.
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Le personnage tombe réellement,
dans le vrai décor.
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On fait ça aussi souvent que possible,
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car les images composites, même avec
la technologie actuelle, sont artificielles.