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Votre compatriote,
le philosophe Descartes, vient ici.
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Quelle heureuse destination
pour un Français.
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Vous êtes le seul ambassadeur,
M. Chanut,
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qui ne me traitiez pas
comme une institution.
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Je dois avouer que c'est fort agréable.
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C'est charmant de votre part.
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L'arrivée de l'ambassadeur d'Espagne
rend urgente
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la signature du traité avec la France.
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N'ayez crainte.
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L'arrivée de l'Espagnol ne peut détruire
l'harmonie naturelle
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franco-suédoise.
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Étranges relations
entre le gouvernement et l'Espagne...
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Elles ne pourront ruiner les nôtres,
M. Chanut.
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Madame, vous êtes mon désespoir.
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Pourquoi?
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Vous me repoussez avec tant de grâce
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que je me trouve toujours
dans l'éblouissement
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de la déception.
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Et moi, de l'anticipation.
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Votre Majesté, notre université à Uppsala
est la plus ancienne de Suède
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et d'Europe.
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Les maîtres espagnols et italiens
risquent de corrompre nos doctrines.
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Le danger n'est pas tant la corruption
que l'inertie.
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Il faut du vin nouveau
dans les vieux flacons.
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Voici le projet du traité avec Cromwell.
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Il y a d'importantes modifications,
veuillez les lire,
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j'aimerais votre avis.
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Oui.
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Je dois vous parler de votre union
avec le prince Charles.
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Ces conversations sans fin sur Charles.
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Ça me lasse.
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Je ne pense pas toujours comme Charles.
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- C'est un héros.
- Il y a plusieurs types de héros.
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C'est un héros de guerre,
et la guerre m'ennuie.
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- Son seul talent est de manier l'épée.
- L'épée a fait la grandeur de la Suède.
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Ne prônons-nous pas trop l'épée?