:51:01
Quel était votre problème ?
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Tous les analystes doivent se faire
psychanalyser avant de pratiquer.
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Pour être sûr
qu'ils ne sont pas trop cinglés ?
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Pour railler la psychanalyse,
l'esprit n'est jamais malade.
:51:13
- Pardon, je suis un malotru.
- J'oublie que vous êtes un patient.
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Moi aussi. Quand je vous tiens
ainsi, je me sens si bien.
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Vous m'aimerez toujours
quand je serai normal ?
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Je serai folle de vous.
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Mais je suis normal.
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Du moins, je n'ai rien
qu'on long baiser ne puisse guérir.
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Je n'ai jamais soigné un complexe
de culpabilité de la sorte.
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- Ne nous faisons pas remarquer.
- Tout le monde le fait.
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- Vous partez tous les deux ?
- Oui...
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Ne lisez pas le journal.
Reprenons où nous en étions.
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Essayez de vous rappeler la première
fois où vous avez cru être Edwardes.
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- J'ai un aveu à vous faire.
- J'écoute.
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En tant que docteur, vous m'irritez.
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Je suis transi d'amour, et soudain,
vous brisez tout avec vos questions.
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Inutile
d'afficher ce sourire suffisant.
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Je souris
car c'est le cours de l'analyse.
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Quand l'analyste
lève le voile sur le patient,
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celui-ci se met à éprouver
une haine cordiale envers lui.
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Vous n'avez pas fini de me haïr.
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- Et ça ne vous plaît pas...
- En tant qu'analyste, si.
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Et si jamais je vous tapais dessus,
vous verriez ça comme un diplôme ?
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Oui, mais ne tapez pas trop fort.
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Nous devons continuer à creuser.
On a de nouveaux éléments.
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Vous êtes médecin.
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Vous avez eu un accident,
votre main a été brûlée.
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- Et vous êtes allé à Rome.
- Je n'y suis jamais allé.
:52:57
Vous y étiez ou deviez y aller.