:07:00
Nous voulions obtenir la formule
d'un gaz asphyxiant.
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Un épouvantable dérivé
de l'horreur nazie.
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En tout cas,
je n'ai pas été très efficace...
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parce que ces andouilles nous ont
démasqués comme deux débutants.
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Et on nous a détenus pour nous
questionner, Byrd et moi...
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dans une ferme,
non loin de Weimar.
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D'une façon ou d'une autre,
on était dans un sale pétrin.
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Nos gardes, un premier lieutenant SS
et deux soldats...
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étaient une belle brochette
d'assassins.
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JI y avait aussi un officiel
de la Geheime Staatspolizei.
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Un type redoutable nommé Hoff.
JI était horrible.
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JI nous avait questionnés plus
d'une fois, on le connaissait bien.
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Lejeune Byrd l'appelait
"Jack l'Eventreur".
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J'étais désolé pour lejeune Byrd.
Le gars le plus gentil qui soit.
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Son amitié pour moi
était touchante.
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JI me vénérait comme un héros.
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Ça me gênait un maximum.
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Pourquoi il m'admirait tant,
je ne le saurai jamais.
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En y repensant, je devais être
un gars assez déplaisant.
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L 'armée d'avant-guerre, vous savez.
Réglée comme une pendule.
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"Soyez au garde-à-vous en parlant
à un officier. "Ce genre de chose.
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On avait prévu de s'évader,
c'était le soir en question.
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C'était le moment.
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Ce n'était pas un très bon plan.
JI y avait...
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une chance sur mille
pour qu'il réussisse.
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On avait choisi ce soir-là
pour s'évader...
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parce qu'Hitler allait être
retransmis de Munich...
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et on était sûrs que ses larbins
seraient en bas pour l'écouter.
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Je ne sais pas ce que ressentait Byrd,
mais j'étais mort de peur.
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Je ne sais pas si c'est le cas pour vous
mais je suis en nage.
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Absolument en sueur, colonel.
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Eh bien, ça y est.
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- Espérons qu'un seul va monter.
- Sinon, on est foutus.
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Pourquoi quelqu'un
ne lui jette pas un poisson ?
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Heil Hitler !