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Suffit que t'aies mis
les pieds là-bas.
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J'y suis pas allé.
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On pourrait envoyer
nos experts chez lui.
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Ils prouveront bien que t'y es allé.
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Ça surgit comme un rien, une preuve.
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Voilà encore ce qui le distingue...
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des autres privés de polars.
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Philip Marlowe vit en circuit fermé.
On ignore...
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qui sont ses voisins,
d'où il vient, etc.
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Easy est dans un contexte social
bien défini.
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On voit ses voisins. On sait
où il vit. On sait d'où il vient.
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C'est aller contre le style...
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qu'il soit innocent.
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Alors que dans les histoires
de Marlowe...
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ce dernier est cynique,
et les autres sont innocents.
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Ceux qui ne connaissent pas
les règles.
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Du réalisme social
autant qu'un film noir.
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On a gardé ça en tête
durant le tournage...
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au lieu de coller au genre.
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J'ai dit que ça nous rappelait
Le Grand sommeil.
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En fait, on y a pensé
après avoir vu notre film.
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On est partis de zéro
pour tout bâtir...
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sur le tas, grâce à des photos...
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et à des discussions entre Gary
Frutkoff et moi-même.
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- Laisse mes arbres !
- T'en as trop.
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- Je t'en coupe un ou deux.
- Touche pas à mes arbres !
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Il essaie encore de sauver sa peau.
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Il veut se tirer d'une situation
délicate...
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mais en même temps,
ce problème...
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Ie rattache au quartier
où il habite.
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Scott Sakamoto est sur la grue,
avec une steadycam.
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Il filme le toit de la voiture.
Il va descendre...
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et les suivre à l'intérieur,
avec la steadycam.
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Très sportif.