The Quiet American
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:07:01
Je suis désolé, Phuong.
:07:07
Je vais chez ma mère.
:07:14
J'ai besoin de réfléchir.
:07:28
J'ai rencontré Pyle où l'on
rencontre tout le monde,

:07:30
à l'Hôtel Continental.
:07:32
Je suis là tous les matins à 11h00.
:07:35
Je suis anglais. J'ai mes petites
habitudes. Je bois du thé.

:07:40
Je suis reporter. Donc j'écoute.
:07:43
J'ai une maitresse. J'aime la voir
arriver au bar à lait.

:07:50
Et il y avait Alden Pyle.
:07:53
Une figure sans histoire ni problème.
:07:55
Une figure que nous avons
tous eue un jour.

:07:57
- Je suis Alden Pyle.
- Je suis Thomas Fowler.

:07:59
- Du Times ?
- vous avez appris votre leçon.

:08:03
J'ai lu vos articles.
:08:05
- Puis-je me joindre à vous ?
- Je vous en prie.

:08:07
Et qu'est-ce qui vous amène à Saigon, Mr Pyle?
:08:10
Je suis avec la Mission d'Aide Economique,
dans la branche médicale.

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Maladie des yeux. Vous connaissez le trachome ?
C'est très habituel par ici. Très facile à traiter.

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- Vous séjournez à l'hôtel ?
- Non, je me suis juste arrêté pour le thé.

:08:22
Sur le chemin du travail.
:08:24
J'ai vraiment eu un coup de chance.
:08:27
Vous êtes un des rares correspondants de guerre
:08:29
qui vont sur le terrain pour voir ce qui se passe.
:08:32
Plus maintenant. De plus, je ne me
suis jamais vu comme un correspondant de guerre.

:08:37
Je suis juste un reporter.
Je ne donne pas mon point de vue.

:08:40
Je n'agis pas. Je ne m'implique pas.
:08:43
Je rapporte seulement ce que je vois.
:08:44
- Mais vous devez avoir une opinion.
- Même une opinion est une forme d'action.

:08:49
Tout de même, j'apprécierais...
:08:50
Pyle engloutissait tout ce que je pouvais
lui raconter sur le Vietnam.

:08:53
et son combat pour l'indépendance.
:08:55
Pourquoi les Français étaient-ils
en train de perdre la guerre ?

:08:58
Et les communistes, de la gagner ?

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