:31:04
Mais je n'ai jamais eu
quelqu'un qui soit les deux.
:31:06
- Comment ça? Moi?
- Pas toi.
:31:09
Je parle de John Anthony.
:31:11
John Anthony n'existe pas.
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Je suis d'ailleurs choqué
de te voir assis derriére son bureau.
:31:20
Vous voulez donc que je vende.
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Comme les types dans l'autre piéce?
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Les grands parieurs préférent
parler directement à celui qui pronostique.
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- La vente te pose un problème?
- Non.
:31:33
On a quelques phrases récurrentes.
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Entraîne-toi.
En voilà une facile:
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Je ne veux pas votre fric,
mais celui de votre putain de bookmaker.
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À toi.
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Je ne veux pas votre fric.
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Je veux celui de votre bookmaker.
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Je ne veux pas votre fric,
mais celui de votre bookmaker.
:31:53
Ce n'est pas mal.
:31:55
- Qu'est devenu "putain"?
- Comment ça?
:31:57
Je l'ai dit.
Tu ne prononces pas ce mot?
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- C'est une pratique religieuse?
- Non. C'est juste...
:32:04
Chaucer, c'était il y a 600 ans.
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Ne prends pas mal ce que je vais faire.
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Quelqu'un ici
a des complexes à dire "putain."
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- Une seconde.
- Putain!
:32:20
Ça grouille de jolies filles.
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Où va-t-on?
:32:24
On poursuit ton éducation.
:32:30
- Bonjour. C'est bien ici, la réunion?
- Oui, entrez. Bonjour.
:32:33
On aurait pensé qu'avec deux hypothéques,
ma voiture saisie par les huissiers,
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mon boulot en jeu, et ma femme
sur le point de me quitter, j'aurais arrêté.
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Mais non, j'ai doublé la mise.
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C'est une maladie, Leon.
:32:49
Admettre que vous avez un problème
est la premiére étape.
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Alors je suis sur la bonne voie,
parce que j'ai un énorme problème.
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- Ne vous inquiétez pas.
- Ça va aller, Leon.